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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 21:04


backIl est beau, il m'énerve. Il est vieux, quel pied droit. Il est déjà trop riche, il vient gratuitement. Où va-t-il jouer, peu importe. Détesté, adulé, Beckham fait parler. Au delà du football. Voici dix raisons, plus ou moins sérieuses, de lui réserver un accueil de choix à Paris. Et en France.

1 Parce que c’est un joueur de foot

On l’oublie parfois, mais David Beckham existe par lui-même. Il est footballeur, de 38 ans certes, mais il est encore footballeur. Et un sacré footballeur. Six fois champion d’Angleterre avec Manchester United, une fois d’Espagne avec le Real Madrid, deux fois des Etats-Unis avec les Los Angeles Galaxy. S’il n’a plus ses jambes, son palmarès peut néanmoins imposer le respect.

2 Parce qu’un pied droit, c’est pour la vie

Longtemps cantonné à un rôle de centreur, Becks possède l’un des pieds les plus précis parmi les footballeurs. Coup francs et corners, Beckham sait faire. Et à 37 ans ou à 25, rien ne change, ce gars-là dépose un ballon sur une pièce de 2 centimes à 60 mètres. Pour rappel, lors de la victoire de Manchester en Ligue des champions en 1999 face au Bayern, les deux buts des Red Devils, dans les arrêts de jeu, viennent de deux corners du Spice Boy. Quant aux coup francs, à part être de mauvaise foi, difficile de trouver à redire.

3 Parce qu’il est sympa

Ok, Madame Beckham sourit rarement, mais lui, le gentil David est bien différent de l’image qu’on peut avoir de lui. Coéquipier exemplaire, ayant le sens de la vie de groupe, travailleur acharné, l’Anglais est bien loin de la star capricieuse. Arrivé sur la pointe de pieds au Real Madrid galactique en juillet 2003, Beckham s’est fondu dans le groupe, un groupe de stars. Il n’a jamais tiré la couverture à lui. De plus, il joue gratuitement. Ca existe, les choses gratuites ? Bon...

4 Parce qu’il a joué avec Zidane, Ronaldo, Cantona, Schmeichel…

Beckham a côtoyé des stars, ou des champions du monde, ou les deux. Des joueurs de « caractère », des surdoués, des gentils, des méchants. Zizou à son sommet. Ronaldo, le vrai, le Brésilien, l'ancien gros. Un karateka français couronné Roi, qui portait le 7 à ManU avant lui. Un gardien danois un peu fort en gueule. Alors, ce n’est pas un petit Zlatan (au palmarès continental et international aussi vierge que celui de Cantona, notre "King") qui va l’impressionner. Et d’ailleurs, pourquoi les deux ne s’entendraient-ils pas ?

5 Parce qu’il risque de ne pas jouer beaucoup

Beckham est à Paris jusqu’à la fin de la saison, à l’hôtel. A bientôt 38 ans, il risque d’apporter plus dans le vestiaire et pour le rayonnement international du club que pour ses débordements. Tout à fait capable d’accepter un rôle de remplaçant, David filera le coup de main quand on le lui demandera. Un peu comme au Milan où deux années de suite, il est venu faire la pige.

6 Parce que pour le projet du PSG, Zlatan c’est grand, mais Beckham, c’est immense

Sportivement, le Suédois est bien sûr devant, mais en terme de notoriété, de reconnaissance internationale, de marketing, d’image, on ne fait pas mieux que David Beckham dans le monde du football. La Terre entière connaît David, Victoria. Avec ce couple estampillé worldwide, Paris s’offre la vitrine dont il rêvait. Et affiche en grand ses ambitions. Attention, tout est possible.
Avec Zlatan, on vous l’a prouvé. Avec David, on vous le rappelle.

7 Parce que c’est valorisant pour la Ligue 1

Se plaindre de l’arrivée de Beckham en Ligue 1 est une hérésie. Vieux, lent. Oui, bien sûr. Mais des centaines de milliers de personnes vont regarder la Ligue 1 différemment, comme un championnat où joue Beckham. Déjà, ils vont regarder la Ligue 1. L’Anglais draine toute une machine derrière lui. Publicitaire, d’image, de reconnaissance, quasi industrielle. Alors zut, si on m’avait dit que Beckham jouerait un jour au Stade du Ray ou au Moustoir, j’aurais bien rigolé. Mieux, il pourrait même échanger son maillot avec Yoann Poulard (Ajaccio) ou Emmanuel Rivière (Toulouse). Là, j’aurais recommandé à mon interlocuteur d’aller consulter.

8 Parce qu’il est beau

Il est plaisant à voir, le David. Messieurs, ne soyez pas jaloux. Réfléchissez. Le Parc va grouiller de femmes qui vont venir le voir jouer. Il va faire bon se promener porte d’Auteuil les soirs de match, avec un maillot de Beck sur le dos, floqué 32.

9 Parce qu’avec Zlatan, ils vont se taper des sacrés concours de tatouages

Des hommes, des durs, des tatoués, Paris en possède deux. Et non des moindres. De Zlatan ou de David, qui a su le mieux décorer son épiderme ? Réponse à la fin des matches à l'heure de se mettre torse nu et de renforcer du coup mon 8eme argument. Au moins, ces deux-là parleront de quelque chose. En anglais, en espagnol ou en italien.

10 Parce qu’on n’a jamais vu ça

Beckham au Parc des Princes, c’est un peu comme les Rolling Stones au Bataclan. Pas vraiment dimensionné pour, mais la promesse d’un spectacle qu’on a pas envie de manquer. Jamais un joueur de ce calibre n’avait foulé les pelouses françaises. On va me dire Ronaldinho, mais c’était un enfant quand il est arrivé du Brésil. Ou Weah, mais bien avant son Ballon d’or. Ou encore Ginola. Non, pas Ginola (J'entends le hurlement du supporter du PSG). Zidane ? Oui, mais le joueur n’était pas encore abouti quand il a quitté Bordeaux pour la Juve.

Beckham, quant à lui, est (bien) mûr. Le Qatar le voulait à Paris, il l’a eu. Un peu comme un enfant gâté veut un jouet. Simplement, QSI a été patient, et a su trouver les arguments. Des arguments qualifiés par Beckham de "huge" en conférence de presse.

Alors, oui, on n’a jamais vu ça. Avec la venue de Beckham, même à 38 ans, même pour 5 mois, tout semble désormais possible à Paris. Vraiment tout.


 

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 12:00

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Je me souviens d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Le foot en ce temps-là, passait à la télévision gratuite.

 

Certes, j'ai connu la Coupe d'Europe des clubs champions avant la Ligue des Champions, Téléfoot le vendredi soir, puis le dimanche matin, qui montrait les buts de tous les championnats européens.

 

En 2012, l'offre est désormais limitée. Les matches de l'équipe de France sur TF1 et M6, les compétitions internationales, la splendide Coupe de France et la non moins palpitante Coupe de la Ligue sur France télévision. Et c'est tout. Le Canal Football Club en clair pour les résumés de la Ligue 1. Mais la Coupe d'Europe, terminé. TF1 parle même "d'opportunité" de ne plus diffuser la LDC...

 

Pire (ou mieux, finalement), Martin Bouygues ose sans complexe : "Nous perdions beaucoup d'argent avec certaines soirées de la Ligue des champions. Les audiences ne sont pas au rendez-vous et donc, du coup, les recettes ne suivent pas non plus."

 

Les chaînes Canal+ et Beinsport se partagent désormais la part du gâteau, et diffusent chacune en une semaine autant de matches ou presque que les chaînes gratuites en une année entière. Les temps changent, assurément.

 

Mais zut quand même... J'étais bien content de pouvoir regarder un OM-Milan AC en quarts de finale en 1991, sans parler de la finale de 1993 entre les deux mêmes clubs. Quid de Liverpool-Milan, fabuleuse finale en 2005 ? Et même un Bordeaux-Juve en 1985.

 

Autant de rencontres qui m'ont fait aimer le foot et que seules les compétitions européennes peuvent offrir. Désormais réservées à ceux qui acceptent de payer.

 

 

 

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 08:07

benzema

 

Lorsqu'il rejoint le Real Madrid pour 35 millions d'euros à l'été 2009, Karim Benzema réalise un rêve : celui de jouer pour son club de cœur. Un an et demi plus tard, l'ancien Lyonnais déchante. Il ne joue que des bouts de matches, et ses coaches au Real, Manuel Pellegrini puis José Mourinho ne lui font pas confiance. Les statistiques de Benzema au Real.

 

Quel avenir en bleu ?

Laurent Blanc aime Benzema. Au point de construire son attaque autour de lui. Raymond Domenech, le prédécesseur au poste de sélectionneur, reprochait à Karim certaines déclarations autour de l'implication de l'attaquant avec le maillot bleu. Ainsi, Benzema manque le voyage en Afrique du sud, ce qui finalement, est presque une chance vu le fiasco triolore. Mais Karim a des choses à se faire pardonner en bleu, et pas sûr que son retard lors du rassemblement de l'équipe de France en octobre 2010 joue en sa faveur. Néanmoins, le talent de Karim est indéniable. Blanc le sait et tente de piquer son protégé pour le faire avancer. Ses buts (2) contre la Bosnie et le Luxembourg plaident cependant pour lui. Le retour de la confiance du buteur ?

 

Un futur en blanc ?

Titulaire lors de 14 matches sur les 28 qu'il a disputés lors de sa première saison chez les Merengue pour 8 buts, Benzema ne s'impose pas avec Pellegrini sur le banc lors de la saison 2009-2010. L'arrivée de José Mourinho, l'homme qui ne fait que gagner, ne change pas la donne. Gonzalo Higuain est encore préféré au Français, qui n'a inscrit que deux buts en Liga depuis la reprise. En revanche, 4 buts marqués en 5 matches de C1 et 5 buts en 6 matches de Coupe du Roi. Comme Blanc, Mourinho attend plus du jeune prodige. Il le lui fait savoir devant ses coéquipiers, toujours dans le but de le réveiller. Avec toute l'attention d'entraîneurs comme Blanc, mais surtout Mourinho, Benzema semble être en de bonnes mains. Mais son statut au Real le conduit souvent sur le banc. Trop souvent. Et ce, malgré la blessure de Higuain. Et Emmanuel Abedayor arrive de Manchester United.

 

La vie en rouge ?

Depuis février 2008 et un match de Ligue des Champions entre Lyon et Manchester United, Alex Ferguson, entraîneur des Red Devils, suit et apprécie Karim au plus haut point. Un intérêt qui ne s'est jamais démenti, malgré le choix de Benzema de rejoindre Madrid plutôt que Manchester à l'été 2009. Sir Alex ne désespère pas faire venir Benzema au Théâtre des Rêves, lui qui est si habile à donner leur chance aux jeunes (Ronaldo, Nani) et à redonner confiance à des joueurs français en quête de reconnaissance (Cantona). Sous la houlette de Ferguson, aux côtés d'un attaquant altruiste et généreux comme Wayne Rooney à l'opposé de Cristiano Ronaldo, Karim Benzema pourrait donner un nouvel envol à sa carrière.

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 08:46

nikefr2

 

Nike vient de dévoiler en fanfare le nouveau maillot de l'équipe de France de football. Pas évident de reprendre le flambeau d'Adidas, fournisseur historique des Bleus d'aussi loin que je me souvienne. Alors Nike joue la rupture.

 

Evidente volonté de rupture

 

Rupture par rapprot au passé. Le passé récent alors. Les Bleus ont été tellement nuls lors du mondial sudafricain que Nike trouve le point de départ de sa com'. Nouvelle énergie, nouveau coach (Merci Lolo), nouveau maillot.

 

Ok, il est bleu, il est assez joli, voire élégant. Dugarry joue bien son rôle de consultant et organise correctement la montée en puissance du film de Nike.

 

Mes souvenirs en Adidas

 

Jouer la rupture, OK, mais se souvenir quand même. Mon premier maillot frappé du coq date de 1982, finement rayé de blanc et de bleu avec un coq disproportionné. Je me souviens aussi d'un maillot blanc, sans étoile, que j'avais sur le dos au SDF un certain 12 juillet 1998. Puis d'un autre, étoilé et bleu, daté de 2000. Historique car le 2 juillet 2000, la France remportait l'Euro et je devenais papa pour la première fois.

 

Un papa qui va accompagner ses deux grands garçons voir la France défier le Brésil le 9 février. Et accessoirement présenter son nouveau maillot. Nous, on aura les anciens. J'espère qu'on va nous laisser entrer...

 

Nike copie Apple

 

Je vous laisse découvrir la vidéo de lancement. Correct, mais finalement pas très créative. La seconde partie notamment où Romain Gardair, Directeur produits Nike (5'50 sur la vidéo) se prend pour Johny Ive, chef du design chez Apple. La similitude est flagrante, Nike lance son maillot comme Apple ses ordis. En lien, la vidéo du Macbook Air pour ceux qui souhaitent comparer.

 

 


 

Ils n'en font pas un peu trop ?


Mauvais timing

 

Pas de chance, Malouda, chargé de porter les valeurs du nouveau bleu de chauffe, ne brille pas par sa forme du moment. Ratée également l'allusion au col et à Cantona. Ca ne colle pas justement à l'histoire positive des Bleus. Canto, s'il a brillé avec Manchester (avec son col remonté), n'a jamais rien gagné avec les Bleus.

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 10:05

Sans titre-copie-1Je m'appelle Rafael Nadal, j'ai remporté tous les tournois du Grand Chelem, 9 au total.

Mon grand rival se nomme Roger Federer. Il m'a battu à 8 reprises lors de nos 22 matches l'un contre l'autre.

 

Je m'appelle Roger Federer, j'ai remporté tous les tournois du Grand Chelem, 16 au total, un record.

Mon grand rival se nomme Rafael Nadal. Il m'a battu à 14 reprises lors de nos 22 matches l'un contre l'autre.

 

Et pourtant, nous nous respectons. Nous, Rafael Nadal et Roger Federer portons la rivalité sportive sur le seul court de tennis. Quand nous organisons des œuvres de charité pour nos associations respectives, l'autre répond toujours présent. Roger joue les chauffeurs et les guides touristiques comme la photo l'illustre.

 

Des rires et des larmes

 

Et nous rigolons bien en tournant la promotion de l'événement.

 

 
Nous pourrions nous détester, avides de notre propre histoire personnelle. Nous préférons l'écrire ensemble, ce qui la rend encore plus belle. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Le tennis retiendra nos palmarès respectifs, mais aussi notre rivalité sportive. Et surtout l'esprit positif dans lequel notre concurrence s'est développée. Et notre amitié.

 

Quand la victoire est trop amère, le vainqueur réconforte la vaincu. Comme ici lors de la remise du trophée de l'Open d'Australie 2009 et la victoire de Nadal, privant (momentanément) Roger du record du nombre de tournois du Grand Chelem remportés.

 


  © photo : www.facebook.com/#!/Federer
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