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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 15:46

524020426-jpgPlus de 25% des hommes de la région Asie-Pacifique reconnaissent avoir déjà commis un viol, selon une enquête de l'ONU.

 

Le chiffre fait froid dans le dos. Plus de 10.000 hommes, âgés de 18 à 49 ans interrogés anonymement, ont répondu à une enquête lancée par l'ONU sur la condition féminine dans la région Asie-Pacifique. Plus de 25% des hommes interrogés reconnaissent avoir déjà commis un viol. Pour Roberta Clarck, représentante de l'ONU, "cette étude présentée mardi à Bangkok prouve bien que la violence faite aux femmes est une dure réalité."

"Nous devons changer la culture qui permet aux hommes de décréter qu'ils ont le pouvoir et le contrôle des femmes", a ajouté la responsable en charge de la question des femmes pour les Nations unies dans la région.

L'étude a été réalisée dans six pays : au Bangladesh, au Cambodge, en Chine, en Indonésie, enPapouasie-Nouvelle-Guinée et au Sri Lanka, excluant l'Inde où les violeurs présumés d'une étudiante dans un bus de New Dehli viennent d'être reconnus coupables.

Les questions posées ne portaient pas sur le terme de viol mais demandaient si les hommes avaient déjà "forcé une femme qui n'était pas leur épouse ou leur compagne à avoir des relations sexuelles". Il était également demandé aux hommes s'ils avaient déjà profité d'une femme trop ivre ou trop droguée pour dire si elle était consentante.

Les résultats donnent des chiffres divers selon les pays. Ainsi, 4.3% des hommes au Bangladesh reconnaissent un viol quand ils sont 40.7% dans une île de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Et le chiffre grimpe encore si l'on inclut les viols perpétrés sur sa partenaire. 13% au Bangladesh et 59% 

 

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 13:03

elysee.jpgValérie Trierweiler pourrait présenter une émission culturelle sur D8, nouvelle chaine du groupe Canal + lancée le 7 octobre. De cela, tout le monde parle.

 

Une autre information est moins relayée, sauf par le site web du Point.fr : Mme Trierweiler reçoit son courrier de journaliste de Paris-Match à l’Elysée. Pourquoi pas, ma foi ? Si la PPD (Presque Première Dame) habite rue du Faubourg Saint-Honoré, rien d’anormal à ce qu’elle réceptionne à cette adresse les ouvrages destinés à alimenter la chronique littéraire qu’elle tient dans Match.

 

C’est plus étonnant en revanche, celui qui remercie pour les envois presse de Mme Trierweiler n’est autre que son chef de cabinet, Patrice Biancone. Sur papier à en-tête de l’Elysée.

 

Je file à la mairie de mon quartier demander à ce qu’elle prenne en charge mon courrier professionnel.

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 13:34

charb

Sous couvert de la sacro-sainte liberté d’expression, Charlie Hebdo a jugé opportun de publier des caricatures de Mahomet, même pas drôles. On est bien loin de la provocation de la Une du 16 novembre 1970, finalement courageuse dans une France gaulliste.

 

Plus facile en 2012, dans un pays où Marine Le Pen obtient 17,90% au premier tour de la présidentielle, de tirer à boulets rouges sur les musulmans.

 

Alors j’ai une pensée pour vous, amis musulmans. Je vous plains. Vous, votre religion et votre Prophète êtes les victimes récentes de trois attaques imparables. Des attaques si bien réfléchies, argumentées et réalisées, qu’il est finalement difficile de lutter.

 

D’abord, ce chef d’œuvre du cinéma américain, Innocence of Muslims. Effets spéciaux réussis, scénario percutant et réalisation inventive. A peine en dessous d’Apocalypse Now. On en reparlera au moment des Oscars.

 

Ensuite, les propos réfléchis et élégants de l’une de nos intellectuelles les plus en vue, Véronique Genest. Cette actrice qui ne se contente pas de jouer la comédie, elle a des choses à dire, et elle le dit. On devrait reparler de Mme Genest au moment des Césars. Voire des Oscars.

 

Enfin, le journal à grand tirage* Charlie Hebdo qui présente à ses lecteurs (et aux autres) des caricatures de Mahomet d’une subtilité indéniable, tellement drôles, si bien senties. Ca sent le Pulitzer.

 

Charile Hebdo dont le site Internet a été « piraté » ou est « tombé », victime de son succès. Rassurez-vous, le journal possède toujours un lien qui fonctionne, un blog de survie, de lutte.

 

En date du 19 septembre, on peut lire sur ce petit lien qui garantit la survie éditoriale d'un journal de combat : « L’actualité est un retour perpétuel: suite à la publication de Charlie Hebdo de cette semaine, notre site internet est de nouveau la cible d’attaques qui l’ont fait tomber. Provisoirement, espère-t-on. Une chance tout de même: la boutique en ligne n’est pas touchée. Le journal étant épuisé dans la plupart des points de vente, vous pouvez toujours vous abonner à Charlie par ici: http://boutique.charliehebdo.fr/abonnement.html »

 

Ouf, j’ai eu peur pour la liberté de la presse.

 

* : En 2010, son directeur, Charb, qui pose ici fièrement à côté de sa couv du 19 septembre 2012, expliquait : « Elles (les ventes) ont chuté brutalement au début, pour se stabiliser autour de 48 000 aujourd'hui, dont 13 000 abonnés et 3 000 ventes à l'étranger. En kiosque en France, nous avons perdu 10 000 lecteurs en deux ans. On se situe à la limite au-dessous de laquelle on ne peut pas descendre. Certaines semaines, il manque deux ou trois mille ventes. On subit une érosion lente qui est commune à toute la presse écrite ».

 

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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 07:28

svenska

Je m’appelle Carl Zetterberg.

 

Je suis Suédois. Je suis à Paris pour assister au procès du meurtrier présumé de ma fille Susanna. Depuis vendredi 14 septembre au soir, la justice a enlevé le mot présumé. La Cour vient de condamner Bruno Cholet à la perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans pour le meurtre de ma fille Susanna, mais je l'appelais Sanna.

 

Je suis resté digne, encore, depuis le 19 avril 2008, quand la police française m’a téléphoné pour me dire quelle avait retrouvé le corps de ma fille de 19 ans dans la forêt de Chantilly, menotté, avec une plaie au thorax, quatre balles dans la tête et carbonisé.

 

Je suis resté digne, toujours, quand j’ai appris que le faux taxi que Bruno Cholet conduisait quand il a enlevé ma fille à la sortie de la boîte de nuit La Scala avait été contrôlé par la police les 25, 26 et 28 janvier puis le 1er avril 2008 et condamné pour travail clandestin le 24 août 2007.

 

Je suis resté digne quand j’ai appris le passé judiciaire du meurtrier de ma fille. En 1976, il est condamné pour le viol d'une femme de 22 ans à Senlis. Libéré en 1981, il replonge en 1983 pour le rapt et le viol d’une fillette de 12 ans et le viol d’une auto-stoppeuse retrouvée nue et ligotée en forêt de Rambouillet.


Je suis resté digne quand j’ai appris que Bruno Cholet n’était pas inscrit au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), bien que condamné à trois ans de prison en 2006 pour un braquage commis l'année précédente au Chesnais. Interpellé le 28 juin 2005 par la PJ de Versailles, il s'était pourtant soumis à un prélèvement d'ADN. Mais son code génétique n'a depuis lors pas été versé au FNAEG.

 

Je suis resté digne quand j’ai appris que l’inconnu en casquette filmé par la caméra d'un distributeur de billets de Senlis alors qu'il retire 100 euros avec une des deux cartes bleues de ma fille portait le même pull que celui de Bruno Cholet.

 

Je suis resté digne quand la police m’a annoncé avoir trouvé dans le faux taxi de Cholet un pistolet de même calibre que celui qui a servi à tirer quatre balles sur ma fille. Sur ce pistolet, se trouvait l’ADN de Susanna et celui de Cholet. Digne également quand les policiers ont découvert toujours dans le faux taxi trois paires de menottes, un lot de cartouches et un sac en plastique sur lequel était marqué au feutre «Susanna 377».

 

Je suis resté digne quand Bruno Cholet a accusé les policiers d'avoir placé ce sac dans sa voiture et d’avoir mis son slip en contact avec l'arme pour y transférer son ADN.

 

Je suis resté digne quand Bruno Colet a fait un malaise au premier jour du procès, puis quand il choisit de se présenter nu le 7 septembre pour ne plus passer ses nuits à l’hôpital.

 

Je suis resté digne quand Cholet m’a interpellé devant la Cour, le matin du verdict : "Je peux vous regarder droit dans les yeux. Je suis innocent. Je n'ai jamais croisé votre fille et je ne l'ai pas tuée", m'a-t-il dit. Quand la présidente m’a demandé si j’avais quelque chose à dire à l’accusé, j’ai simplement répondu : "Non, Madame la présidente, je ne crois pas".

 

Pourtant, avec ma femme, nous avons trouvé la force après la mort de Sanna de créer une fondation, la fondation Sanna Zetterberg, dont l'objectif est de venir en aide à des enfants défavorisés en région parisienne.

 

Maintenant je peux rentrer en Suède.

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 07:22

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7h45 ce matin, je me lève dans un appartement silencieux. Etrange car mes trois enfants font généralement savoir que pour eux la nuit est terminée. Je les croise, pas un mot. Simplement quelques regards coupables, coupables de préparer un bon coup. "Va dans le salon papa". J'obéis. Le dernier me lance alors un "Joyeuversaire" et dégaine son cadeau, des chocolats et des macarons. L'aîné s'associe au cadeau et le deuxième m'offre un magnifique dessin du maillot de l'équipe de France de foot. Ma femme sort un instant du lit pour m'embrasser et m'offrir le cadeau de ma belle-mère, un policier norvégien (un livre, pas un homme).

 

Ca fait chaud au cœur. Je vais certainement recevoir quelques appels et sms. Et mes amis Facebook risquent de publier sur mon mur. Pour me souhaiter un joyeux anniversaire. Désormais, avec Facebook, plus d'excuse à ne pas souhaiter le changement d'année de vos copains, euh, de vos amis. Un coup d'œil sur mon profil, déjà deux Happy Birthday plus un daté du 7 mars, mieux vaut tôt que jamais. Je reçois aussi un email de Fleurance Nature à 4 h 01 qui me souhaite également un joyeux anniversaire et m'offre 35 euros de bon d'achat. Merci Fleurance.

 

Ainsi les outils modernes empêchent aux têtes en l'air de passer à côté d'un moment aussi important que mon anniversaire. Pendant quelques années, je recevais même un sms automatique à minuit pile chaque 12 mars d'un cousin. Reconnaissez que cela perd un peu de sa saveur. Quelqu'un pense à moi... au point de programmer ma date d'anniversaire dans son téléphone portable.

 

Je ne remets pas en cause l'anniversaire souhaité sur Facebook, je l'utilise également. Je trouve simplement qu'il n'a pas tout à fait la même valeur que celui souhaité par téléphone, email ou de visu. En même temps, je ne me vois pas souffler mes bougies avec mes 117 amis Facebook...

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 00:01

vide.jpg

 

A deux pâtés de maison de chez moi, dans le XIVe arrondissement. Un ancien institut de beauté qui n’a pas longtemps embelli ses clients. Une boutique fermée, vide, inoccupée. Marquée du sceau de l’inutilité.


Les petits plaisantins -mais est-ce vraiment bien drôle- ont taggué : « Vide. On occupe ? » L’autre inscription contient ce qu’est le squat, l’occupation d’immeuble vacant : « Emeute et charité ». Ce qui devrait d’apparenter à de la charité se transforme le plus souvent en émeute. Alors non, je ne vais pas me transformer en Robin des Bois, les bobos du Canal Saint-Martin assument parfaitement le moulant vert. Pourtant, ce tag sur cette boutique vide, déjà grandement futile quand elle était en activité, m’interpelle.

 

Proprios, mal-logés, riverains, personne n'aime le squat


Certes, je pense au propriétaire du pas de porte qui vit dans la crainte de voir son bien investi. Parfois, le vocabulaire joue double jeu. Je pense aussi à ceux qui dorment dehors, dans le froid. Et j’ai récemment découvert que vivre à proximité d’un squat peut être synonyme de crainte. Non, le bruit et l’odeur ne sont pas responsables. Mais quand vingt personnes dorment et cuisinent dans une boutique inoccupée de 15 mètres carrés, ceux qui habitent au-dessus s'inquiètent des risques d'incendie.


Un petit tour sur le Net pour constater qu’en France, nous ne sommes pas les seuls à vouloir investir les logements vacants. En Belgique aussi, en 2006 déjà, la réquisition est de mise et quand c’est vide, on occupe. Du moins, on essaye.


2006. Si mes souvenirs sont bons, le clochard que je vois dormir depuis ma fenêtre était déjà là à l’époque. Tiens, je l’ai croisé avec son caddie juste après avoir pris la photo que vous découvrez dans cet article. Tiens, j’ai encore oublié de lui parler. Tiens, je ne lui ai pas dit qu’une boutique était vide à 50 mètres de là où il dort.

 

© EB

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 22:29

desert

 

J'étais dans le désert de la blogosphère.

Depuis  trop longtemps.

 

Voilà, je me suis mis à mon compte comme journaliste indépendant en mai 2008.

A droite comme à gauche, sans aucune connotation politique, j'entends dire : "Il te faut un blog". Sceptique mais ouvert, voici Un peu de tout, (passionnément surtout) trois ans ou presque après mes débuts professionnels à mon compte.


Ce n'est qu'un début, les papiers arrivent. Laissez-moi le temps de mettre des couleurs (ou pas), des liens, du beau.


Un peu de tout, en quelque sorte.


© www.zlepoison.com

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